Suivant la coutume,
les cadets brisaient leurs armes afin de les différencier
de celles des aînés.
Comme un des cadets du rameau aîné de
la branche aînée, voici les armes du
rameau de :
Jean de BAGLION de la DUFFERIE
— webmaster du site de la Maison de Baglion
— |
© armes
de Jean de Baglion et sa descendance |
Cimier : un griffon d'argent,
becqué et armé d'or; de la patte dextre il tient l'épée
nue Heaume et couronne : comte avec tortil
de chevalier et lambrequins d'azur et d'or Supports
: deux griffons d'argent, becqués et armés d'or;
celui de dextre tenant une bannière aux armes des Baglion,
celui de senestre, une bannière aux armes des La
Dufferie Devise : "Pour le
vaillant, toute terre est une patrie"
Écu surmontée d'une couronne de vicomte (pour
briser les armes des aînés, l'écu a été écartelé)
:
- au premier, les armes des Baglion
- au second, les armes des La Dufferie
- au troisième, les armes des du Guesclin
(mieux vaut tard que jamais*)
- au quatrième, les armes des Férey du Coudray
(alliance de Robert, marquis de Baglion
de la Dufferie auteur du rameau aîné de la branche aînée
et arrière-grand-père de Jean,
vicomte de Baglion de la Dufferie)
- sur le tout, les armes des Baglioni
(souche de la Maison)
* extrait d'une note du comte
Louis de Baglion
dans son "Histoire de la Maison
de Baglion. Les Baglioni de Pérouse" :
"Il est vraiment regrettable qu'un nom
comme celui de du Guesclin, illustre
entre tous, n'ait pas été relevé par qui de droit. Deux
branches de cette Maison subsistaient aux approches
de la Révolution : la première, dite de La Roberie,
s'éteignit avec la duchesse de Gesvres,
née Françoise-Marie du Guesclin, dont
le mari, pair de France et dernier rejeton lui-même
de sa famille, fut condamné à mort par le tribunal révolutionnaire
(7 juillet 1794). La seconde branche, dite de Beaucé
(au Maine), disparaissait également, par la mort des
neveux de Madeleine du Guesclin mariée
à Jacques-François Baglion de la Dufferie.
En conséquence, Jacques-Bertrand de Baglion,
petit-fils de Jacques-François et de
Madeleine du Guesclin, devient le principal
héritier noble du dernier marquis du Guesclin,
comme il ressort des pièces officielles, y compris un
mémoire délibéré à Angers le 1er décembre 1790. Jacques-Bertrand
prend, à ce titre, pour son préciput, le principal château
dépendant de la succession, « ce que ses puînés ne lui
contestent pas ». C'était Beaucé, situé au Maine, «
dans la position la plus heureuse, où il y a des écuries
superbes, des jardins et terres et différents bâtiments,
le tout entouré de murs... etc. »
En même temps, les archives des du Guesclin
devenaient la propriété de l'aîné. Quand les du
Guesclin de la Roberie, représentés pendant
quelques années encore par la duchesse de Gesvres,
disparurent au décès de celle-ci, il appartenait aux
Baglion de la Dufferie, légitimes détenteurs
du château et des archives des du Guesclin de
Beaucé, de relever le nom du Connétable. A
vrai dire, Napoléon Ier régnait et
réservait ses attentions à sa noblesse, fraîchement
éclose ; son entourage négligeait les vieux noms, même
ceux au cri desquels la France avait été faite et délivrée
des invasions... Plus tard, les membres de la famille
auraient dû faire valoir leurs droits et écarteler leurs
armes avec celles des du Guesclin,
dont ils représentent la lignée : c'eût été unir au
nom des princes de Pérouse l'un des plus glorieux des
fastes de la France. Aujourd'hui subsiste, dans le chartrier
des Baglion, au château de La Motte-Husson
(Mayenne), une partie des archives des du Guesclin
échappées à la Révolution et à la négligence.
(Voir pour les derniers représentants de la maison du
Guesclin et l'alliance Baglion de la Dufferie - du Guesclin
: Le Père Anselme, Histoire généalogique
de la Maison royale de France, t. VI, pp. 200 et suivantes
; Borel d’Hauterive, Annuaire
de la Noblesse de France (1871-1872), pp. 174-175 ;
La Chesnaye-Desbois et Badier,
Dictionnaire de la Noblesse, t. X, col. 60-62.). |
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